IDENTITE INDIVIDUELLE, IDENTITE COLLECTIVE

Publié le par oth


IDENTITE INDIVIDUELLE, IDENTITE COLLECTIVE

-          Comment cela s’appelle-t-il quand le jour se lève comme aujourd’hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l’air pourtant se respire, et qu’on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s’entre-tuent, mais que les coupables agonisent dans un coin du jour qui se lève ?...

-          Cela a un très beau nom...cela s’appelle l’aurore.

Giraudoux. Electe

" Quand il n'y a plus de vision, le peuple est sans frein." BIBLE, Livre des Proverbes, Chapitre 29, verst 18;

Le mot « identité » fait toujours un peu peur. Il est souvent employé par les champions du nationalisme étroit. Pourtant, l’identité peut aller au-delà de ce « petit dénominateur commun » destiné à défendre sa tribu ou à favoriser le repli sur soi et alimenter les discours qui prônent la pureté de la « race » ou de l’exclusion. Se trouver une identité ce n’est pas seulement chercher ce qui nous rend différent de l’autre pour se recroqueviller sur son sang pur ou son ADN. Contrairement à« l’identité meurtrière », l’identité nourricière, c’est cerner sa véritable identité, c’est chercher ses points forts, mettre en avant ses qualités, identifier ses points faibles pour les améliorer. Partir en quête de son identité, c’est se rendre plus fort, s’affirmer pour s’inscrire dans la dynamique du monde qui bouge de plus en plus vite.

Pour pouvoir vivre c’est chercher à comprendre nos points faibles, notamment cette persistance de la pensée fataliste qui nous ronge . Des sociologues se sont tournés vers nos institutions publiques qui forment principalement la communauté historique des Cambodgiens. Le Cambodgien actuel, comme le Cambodgien d’hier, ce qui prévaut, c’est toujours la tendance à se ranger du côté de la décision du pouvoir . Il n’y a pas de valeur, ni de rapport à la dignité humaine dans nos réflexions. Jusqu’à l’éducation où chaque élève était vu comme une page blanche sur laquelle l’Homme fort donne ses ordres. Ce système dure de génération en génération. On s’accoutume très tôt à la soumission, à la servitude volontaire. Dès lors il est interdit de poser des questions, de répondre à son père, à son maître, à son aîné. Se soumettre à un chef de clan, à Samdech, au Bandit, à oknha, à la dictature d’un Etat d’homme fort et aussi fort est son aveuglement. Le droit d’aînesse ou Neak Mean Bon (l’homme providentiel)va de pair avec un système de compensation, de don et de corruption. Pour certains d’entre-nous, l’histoire est considérée comme une modalité de la sorcellerie où le sujet s’identifie comme victime de forces obscures extérieures qui lui échappent. A cet héritage local lié à l’imagination, s’ajoute une expérience dramatique liée à l’intervention étrangère. Nous devons toujours nous méfier de la culture de l’inculte, ce virus toxique d’esprit de clocher, derrière lequel se niche la bestialité la plus abjecte.

Dans ce contexte le complot est omniprésent. Ce système perpétue des notions de réflexes, des valeurs morales. Il est difficile à réformer car il été fondé pour une population apathique habituée à tout supporter et à tout adopter. Pour sortir de cette situation, il faudrait prendre conscience de sa la gravité. Il deviendrait alors possible de corriger cet état de fait. en commençant par l’éducation.

Donc l’importance de savoir : c’est quoi être Cambodgien ? Qui suis-je ? Je suis celui que mes parents voulaient que je sois ? ou quelqu’un d’autre de différent ?

Printemps arabe au Cambodge ?

Le Cambodge est une société inégalitaire à l’extrême, mais les gens ne se révoltent pas. Les cultures cambodgiennes tolèrent l’inégalité.

Il est faux d’affirmer que ce sentiment de fatalité c’est du bouddhisme. Au contraire, c’est une exploitation du bouddhisme par l’aristocratie au pouvoir. Cette culture de l’inculte imprime ses marques dans la mentalité cambodgienne. Elle est basée sur l’obéissance, et sur l’idée que si quelqu’un est chef, c’est parce qu’il a fait quelque chose de bien dans sa vie antérieure. L’homme cambodgien a été tellement abruti par cette idéologie absurde depuis siècles que l’idée même qu’il lui faudra se passer de maître le terrifie.

La classe moyenne naissante dépend du pouvoir. Elle n’a ni le recul  historique, ni la culture.

Mais la question n’est pas de savoir si les Cambodgiens sont mûrs pour la démocratie, mais de connaitre notre mal afin de s’atteler à ce travail patient et critique d’intervention, de forme sociale, qui correspond à la mémoire et aux pratiques des gens. Il faut absolument changer cette mentalité en donnant à la population les outils nécessaires pour appréhender la complexité du monde. Et cela ne sera possible que grâce à l’éducation. Mais celle-ci fait cruellement défaut au Cambodge. La liberté commence là où l’ignorance finit.

Pour le moment, l’affrontement politique au Cambodge c’est la dérive vers les extrémismes. Nous n’avons pas d’Aung San Suu Kyi. ! Dès lors la compétition politique à la cambodgienne, c’est toujours un jeu à la somme nulle, où le gagnant, gagne tout et le perdant, perd tout.

Au Cambodge, quand on a le pouvoir, on le garde pour soi, pour ses proches. Le partager c’est un aveu de faiblesse.

Une nation doit se fonder sur une vision de l’avenir partagée par ses membres, sur des symboles, des valeurs, des mythes historiques communs.« Mythe» au sens noble du terme.

Chaque culture a besoin de sacré. La fraternité humaine, c’est le contraire de la fratrie biologique. Il n’y a pas fraternité, ni de solidarité sans la reconnaissance d’une filiation volontaire et fraternelle. Un nouveau Cambodge a besoin de l’espoir basé sur un nouvel ensemble de symbole, de valeurs et de mythes historiques qui concordent avec la réalité du monde contemporain... Cette valeur constitue le fondement des Etats modernes comme témoigne ce passage de la Déclaration d’indépendance américain :« Tous les hommes naissent égaux et dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, dont la vie, la liberté et la recherche du bonheur ». Ce sont les principes de base qui permettent aux Etats Unis de surmonter les problèmes les plus graves de leur existence dans leur histoire.

Pour qu’une nation soit stable et perdure, l’élite nationale doit comprendre un noyau de personnes qui croit profondément, qui est dévoué, quoi qu’il arrive, à cette valeur humaniste inscrite dans la Constitution. Le cynisme n’est pas de mise. Le problème de notre pays c’est qu’il n’a toujours pas fondé de nouveau mythe historique, ni formulé de nouvelle valeur pour être en phase avec les temps modernes. Nous vivons toujours au Moyen Age. Or l’existence d’une nation, disait Renan « est un plébiscite de chaque jour ».

Un nationalisme aveugle ou un patriotisme privé de contenu philosophique humaniste exclut le Cambodge du concert des nations modernes.

Or l’histoire d’un Etat nation, quel qu’il soit, ne saurait exister durablement sans événements fondateurs qu lui donnent à la fois un sens et un espoir, mais aussi un rêve à ses membres.

 

Comme beaucoup de conflits dans le monde, c’est une menace identitaire qui a été l’un des facteurs majeurs du conflit Cambodgien… C’est la peur de l’extinction de la race Khmere qui est l'une des explications de cette tragédie qui a coûté près de deux millions de ses habitants.

L’identité cambodgienne n’a rien avoir avec l’ethnie ou race, ou la religion ou même la langue. Elle se définit par l’appartenance à la même communauté de destin. Celui ou celle qui aime le Cambodge et veut qu’il vive pour toujours et qui partage d’une même histoire et d’un même espace façonné par elle.

Ong Thong Hoeung

  Messages reçus:

 

Ong Thong Hoeung,  ce penseur,  partage souvent ses réflexions.

Cette fois-ci, il donne sa pensée sur l'identité nourricière  dont a besoin la  nation cambodgienne, et sa réflexion sur le comment et le pourquoi du  non-évènement du Printemps arabe au Cambodge.

 

Son texte mérite, à mon sens,  lecture et réflexion.

 

KBP

 
Merci pour tes réflexions très intéressantes sur la mentalité de notre peuple. La mentalité des Européens est-elle toujours la même depuis un siècle ou même depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale ? La mentalité est-elle spécifique à un peuple ou évolue-t-elle avec l’évolution économique et financière ? Pourquoi l'Allemagne joue-t-elle un rôle fondamental pour résoudre la crise actuelle de l’Euro ?
 
La mentalité cambodgienne est bien décrite par Boun Chan Mol dans son livre « Charoeuk Khmer ». C’est une description très intéressante des comportements d’une société paysanne dominée par des paysans illettrés et pauvres. Fin 1979, dans les Camps de réfugiés en Thailande, on me dit qu’il y a un homme qui flotte dans les airs, assis à quelques centimètres du sol ! Il va libérer le Cambodge de la domination vietnamienne !
 
            La mentalité d’un peuple est-elle liée à ce peuple éternellement ? Lisez l’histoire de la Malaisie ces 40 dernières années : instabilités, émeutes etc. jusqu’à l’avènement de Mahathir qui finance massivement dans l’enseignement en utilisant la langue nationale depuis la maternelle jusqu’à toutes les universités. Maintenant la Malaisie est un pays industrialisé, un peuple uni qui vit dans la prospérité et qui est unanime pour vénérer Mahathir.
 
            Nos compatriotes à l’étranger, conservent-ils, toujours, la mentalité des années 1970 ? De nos jours sont-ils noyés dans les médias occidentaux ? Pour eux les problèmes fondamentaux pour les peuples des pays en développement, sont « la Démocratie et le respect des Droits de l’Homme » ! Le développement économique ? Connaît pas ! Les médias ne diffusent que les informations dans le sens de la politique occidentale qui oublie souvent le passé ou qui modifie le passé selon les intérêts occidentaux ! Pourquoi ne parle-on plus de la « Révolution Orange » en Ukraine ? Que deviendront la Tunisie, la Libye, l’Egypte dans quelques années ou même dans un an ? Qui s’en occupera ?
 
            Pourquoi le « Tribunal KR » est-il interminable ? Est-il dans les intérêts du peuple cambodgien ? Ce Tribunal a-t-il contribué au développement économique du Cambodge ? A défendre notre Indépendance Nationale ? N’est-il pas dans les intérêts de ceux qui le financent ?
 
            Le phénomène KR est une révolte des paysans illettrés et pauvres, dans le contexte de l’humiliation nationale durant la période coloniale. C’est la raison pour laquelle elle a obtenu l’adhésion des intellectuels Cambodgiens. Il faut noter qu’à cette époque et même de nos jours, le nombre des intellectuels Cambodgiens, est très faible par rapport à la population. En 1970, il n’y avait que quelques rares personnalités de la bourgeoisie industrielle ! En plus durant la période coloniale et sous Sihanouk, peu de Cambodgiens pouvaient aller à l’étranger. Ce n’est, heureusement, plus le cas actuellement depuis un peu plus d’une dizaine d’années. La mentalité de nos compatriotes au Cambodge est en train d’évoluer rapidement.
Ils sont obligés se battrent pour vivre. Ils deviennent même, parfois, agressifs !
 
Maintenant l’infrastructure du pays est mise en place :
 
- routes un peu partout et bientôt chemin de fer de Battambang à Sihanoukville en passant par Phnom Penh.
-indépendance en énergie a / électrique avec bientôt l’utilisation de l’électricité de Kamchay suivie d’autres, trois fois moins chère que l’électricité thaie ou viete utilisée actuellement, b / produits pétroliers avec bientôt ceux produits par notre raffinerie en construction.
-un système de crédit à des taux raisonnables est mis en place.
 
            Maintenant de nombreuses rizeries sont en construction, donc certaines sont opérationnelles pour les prochaines récoltes.
 
            Maintenant de nombreux pays se pressent pour investir chez nous. Les ingénieurs et techniciens sont formés par les nouvelles entreprises et aussi par autodidacte. Même le Président des USA va venir au Cambodge au quatrième trimestre de l’année prochaine 2012 !
 
Im Saroeun a investi depuis plus de quinze ans pour former des techniciens de bon niveau. Saroeun a noté aussi l’évolution de la mentalité de ses élèves. La langue nationale est de mieux en mieux perçue comme fondamentale. Mon long article sur Ang Duong est bien accueilli. Ce qui fait taire des pseudos historiens qui ne font que faire des compilations des livres d’Histoire du Cambodge, écrits par des étrangers.
 
            D’autre part, jusqu’à présent l’histoire du Cambodge est celle des grands hommes et des guerres gagnées ou perdues. Dans les médias occidentaux, pour les pays en développement, il n’est question que des hautes personnalités et de la liberté et des droits de l’homme, très peu de l’économie, sauf des minerais qui intéressent l’Occident : pétrole, diamants, uranium etc.
 
Concernant l’Histoire du Cambodge, Bernard Philippe Groslier est le premier à essayer de la comprendre par le développement de l’économie et des relations commerciales entre l’Europe et la Chine depuis au moins le début de l’ère chrétienne. Il y a maintenant deux chercheurs l’un Américain Michael Vickery et l’autre Français, Grégory Mikaelian, qui écrivent notre histoire en se basant sur les problèmes sociaux et économiques. Et c’est une autre Histoire du Cambodge qu’ils écrivent. Dans ce but ils se basent sur des inscriptions et des textes, en vieux cambodgien et en cambodgien plus récent. C’est une autre « Histoire du Cambodge » qu’ils écrivent. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’erreurs et une part de subjectivités ou tout simplement d’influences d’autres livres écrits avant !
 
            Tu peux lire le livre de G. Mikaelian : « La Royauté d’Oudong » en l’achetant dans internet, à : Grégory Mikaelian. Bien sûre et naturellement il y a pas mal d’informations intéressantes, mais aussi pas mal d’erreurs et de subjectivités. Je n'ai pas les textes de Vickery, mais des comptes rendus dans les Bulletins de l’Ecole Française d’Extrême-Orient. Ci-dessous en ce qui concerne la période angkorienne :
 
                        Michael Vickery : Economics and Politics in Pre-Angkor Cambodia : the 7th-8th centuries Tokyo (The Centre for East Asian Cultural Studies for Unesco. The Tokyo Bunko), 1998, viii + 486 p., 5 cartes dans le texte, 4 pl. hors texte, bibliographie, index. par Bruno Dagens, Bulletin de l’Ecole Française d’Extrême-Orient  année 1999, vol. 86, p. 506, 507
 
            « Les études sur l’histoire de l’Asie du Sud-Est en général et celle du Cambodge en particulier ont fait des progrès considérables depuis une trentaine d’années, mais la seule synthèse bien documentée sur la question demeure l’édition corrigée publiée en 1964 (et rééditée depuis) des Etats hindouisés d’Indochine et d’Indonésie Ouvrage dont il ne faut pas oublier que sa première parution est de 1943. Remarquable par la masse de savoir qu’il met en œuvre et par l’effort de synthèse dont il témoigne, ce livre correspond malgré tout à un état ancien et des connaissances et de la façon de les traiter ; ce n’est pas faire injure à la mémoire de George Coedes que de dire que son travail date tout en étant remarquable. S’il ne concerne qu’une période et un domaine géographique beaucoup plus limitée, l’ouvrage que M. Vickery vient de publier fait le point sur les recherches récentes et traduit aussi le renouvellement considérable de la méthodologie et des points de vue. Très bien documenté, il s’appuie sur les recherches personnelles de l’auteur, mais aussi – tout en les critiquant le plus souvent – sur celles de Claude Jacques qui a eu la générosité de mettre à la disposition de M. Vickery toute une série de travaux inédits (en particulier ses cours à l’EPHE) ; on regrettera que ces travaux ne soient ainsi « publiés » que par le biais d’une critique souvent acerbe.
 
            « George Coedes  a écrit son ouvrage dans le contexte de l’Indochine coloniale ; s’il ne s’y réfère ouvertement qu’en de rares occasions (ainsi à propos des débuts l’hindouisation / indianisation), il est évident cependant que l’idée de l’Inde « civilisatrice » (cf. S. Lévi), car colonisatrice, domine son ouvrage comme il domine les travaux de ses contemporains. Avec M. Vickery on passe de l’autre côté du miroir : la décolonisation et l’anticolonialisme aidant, le fait indien devient accessoire, les inscriptions sanscrites sont considérées comme secondaires par rapport à l’épigraphie khmère et d’une façon générale les interprétations indianisantes sont écartées, ou considérées comme sujettes à caution. Dans cette direction, l’auteur élève au rang de système la démarche suivie avec bonheur par Claude Jacques à propos de « dévarâja » ; le procédé est souvent fructueux même si dans certains cas l’argumentation de l’auteur n’est pas trop convaincante. C’est le cas en particulier lorsque, sans doute involontairement, il affaiblit considérablement les implications « indiennes d’un terme sanskrit pour les opposer à l’originalité supposée de son utilisation dans les inscriptions en khmer (eg. à propos de yajamana, où la définition « indienne » purement lexicale du terme paraît évidemment bien pauvre par rapport à son utilisation dans les inscriptions khmères, p. 161 sq.)
 
« Cependant le renouvellement le plus fondamental proposé par M. Vickery est celui qu’exprime le titre qu’il a donné à son ouvrage. C’est en effet la première fois que les aspects sociaux et économiques de l’histoire du Cambodge ancien sont abordés à l’échelle d’une synthèse détaillée et amplement documentée, qui par ailleurs reconstruit de façon convaincante le cadre dynastique et événementiel  de la période. Jusqu’à présent, ils avaient été essentiellement par le biais d’études parfois importantes mais d’une optique nettement limitée comme dans le domaine économique – l’article que B-Ph. Groslier avait consacré à la « Cité hydraulique » (ici curieusement absent de la bibliographie) ou encore diverses notes de Claude Jacques. Sur ce point l’ouvrage de M. Vickery me paraît aussi important que l’avait été en son temps (1927 !) celui par lequel Ph. Stern avait inauguré l’histoire de l’art khmer. On discutera sans doute certains des présupposés théoriques qui marquent la présente étude et qui sont complaisamment exposés dans l’introduction, comme d’ailleurs certaines de ses certitudes, mais la chose nous paraît secondaire. En effet la rigueur et la précision avec les quelles l’auteur conduit son analyse des textes épigraphiques khmers comme ses études de vocabulaire, font que son ouvrage, même s’il est loin d’être définitif, sera désormais incontournable. »
 
Il y a un autre compte rendu de Vickery sur la situation économique du Cambodge après Angkor. Très intéressant.
 
Il faut noter que l’auteur de du texte cité ci-dessus est un Français !
 
J’ai rencontré pas mal de Cambodgiens vivant au Cambodge, et aussi des compatriotes qui font souvent de longs séjours au Cambodge. La mentalité des Cambodgiens au Cambodge a bien changé ; Je l’ai constatée depuis la fin de 1979. Ce qui manque chez nous c’est l’esprit commerçant. Mikaelian l’a bien décrit. Maintenant cet esprit est partout. Le nationalisme aussi est de plus en plus développé dans les détails de leur vie de tous les jours.
 
Bien à toi et à ta famille.
 
            TM

Publié dans Réflexions & Débats

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