A ma mère (suite)

Une Mere "Une Mere" sera un recit authentique, simple avec un style simple des phrases courtes et qui se lit facilement. "Une Mere", sera le recit de ma mere, détruite par la vieillesse (elle a 94 ans) et la maladie d'Alzeimer, une mort à petit feu. L'histoire d'une mere forte et heureuse qui avait reussi a donner une bonne education a ses enfants et qui s’attendait a jouir de ses efforts. Mais malheureusement tout bascula quand le Cambodge se plongeait dans la guerre. Elle a beaucoup souffert dans l’enfer du regime des Khmers Rouge ou elle a perdu son cher mari, mon pere et ses quatre enfants avec leur epouse et enfants. Maintenant elle ne se rappelled presque plus rien de ceux qui sont disparus. Elle ne reconnait plus ses enfants vivants alors qu'elle ne vivait que pour eux. Non, ce n'est pas seulement l'histoire de decheance physique et mentale, Ce n’est pas la chronologie de sa mort a petit feu ni non plus de la terrible maladie d'Alzeimer... C'est l’histoire d'une Mere qui a tout perdu. Elle a perdu sa famille et son pays natal et etait obligee de vivre en exile dans un pays etranger dans un environnement absolument etranger pour elle, la langue, les coutumes. Certes elle a encore quatre enfants encore en vie mais l’ambiance n’est plus la meme et ses petits enfants communiquent avec elle de moins en moins. Tout son univers s’ecroulait et obligeait de vivre s’enfermer, s'isoler dans son coin. Une mère forte de caractère et travailleuse, prête à tout pour que ses enfants aient une vie "meilleure que la sienne". L’auteur durant son adolescence prend conscience des sacrifices que faisait sa mère pour lui et ses frere et soeurs : "Elle s’interdit de le deranger quand elle voyait qui touché un livre. Pourtant, j’ai eu du mal à s'entendre avec ma mere et eut de nombreux conflits avec elle. Elle qui parle tout de temps, qui crie beaucoup qui a une santé de fer, de corpulence robuste, qui travaille tout de temps, qui etait tres severe vis a vis de ses enfants et qui les battait facilement et qui etait tres econome, mais si acive elle ne sait pas rester une minute sans rien faire. Pour moi, après le choc et la stupeur, c'est la découverte que j’aime ma mere. Sans elle, je suis orphelin. J’ai perdu desormais le dernier lien avec ce monde dont je suis issu. Ong Thong Hoeung
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